Drones – Précisions et conseils de vol
DRONES – Précisions et conseils de vol
Consignes élémentaires
Le
succès des multirotors est phénoménal et ne cesse d’augmenter. Ajouter
une GoPro, piloter en FPV, alors le rêve de se transformer en oiseau
devient presque réalité.
FPV : vol en immersion permettant de piloter votre drone uniquement via votre retour vidéo (écran ou lunettes vidéo) sans avoir l’appareil en visuel.
Piloter un multirotor n’est pas chose facile, à part le haut de gamme avec des fonctions très sophistiquées. De plus, la législation française est stricte, donc bien respecter la réglementation.
Une fois son multirotor choisi, restons dans des prix raisonnables, le plus important est d’apprendre à manier les différentes commandes.
Ne pas aller trop vite, appréhender en douceur chaque manipulation de la radiocommande, et une fois chacune bien en main, commencer à les conjuguer entre elles progressivement.
Le plus compliqué est de se retrouver en commandes inversées, c’est à dire face à l’appareil suite à un demi-tour. Le cerveau doit enregistrer ce paramètre, qui est loin d’être évident. Vous devez imaginer que vous êtes dans le cockpit pour avoir les bons réflexes.
Mode Headless : Quasiment tous les modèles en sont équipés, ce qui permet aux débutants de piloter sans inversion. Toutefois, ce système a ses limites et ses exigences (ne pas bouger et toujours regarder dans la même direction de l’initialisation du drone). De mauvaises surprises peuvent survenir, d’où le conseil de pratiquer aussi un pilotage normal pour vraiment évoluer avec de réelles sensations.
Piloter en fréquence 2.4 GHz permet donc d’avoir une émission non brouillée et de longue portée.
Pour le vol, gaz en bas et ensuite on allume la radiocommande. Le multirotor est connecté mais pas synchronisé avec sa radio. Pour le faire, un mouvement de haut en bas de la manette des gaz.
Toujours calibrer son drone, sur une surface bien plane, avant tout vol ou après chute (en général par le biais des deux joysticks).
Si une caméra doit être branchée, toujours le faire avant d’allumer le drone.
Se mettre toujours à l’arrière de l’appareil, et aller doucement avec les gaz en essayant de rester à la même altitude (2
mètres environ du sol). Se familiariser donc avec les différentes
commandes en suivant les conseils précédents. Apprendre à se poser est
un exercice très important aussi.
Je précise qu’un grand nombre de drones possède la fonction Maintien d’altitude, facilitant le pilotage et permettant, en possession de caméra, de plus de précision d’enregistrement.
Mode Return to home : sans GPS, un drone ne peut revenir à son point de départ, il faudra
donc reprendre la main pour le faire atterrir à l’endroit souhaité.
Si l’appareil manque de stabilité alors qu’il n’y a pas de vent, un réglage des trims est nécessaire avant d’entamer le vol.
Une fois bien en main, possibilité de changer de vitesse via la radiocommande, et de faire des looping (exemple: un looping en avant, on appuie sur le bouton prévu et on donne un petit coup de marche avant).
En
cas de collision, couper de suite les gaz car risque de casser les
moteurs et les engrenages. Une fonction de coupure automatique est
disponible sur certains appareils.
Lors d’un changement d’hélice, bien vérifier le sens avant le démontage (lettre sur celle-ci A ou B).
Avant tout premier vol, dès réception d’un nouvel appareil, charger la batterie pour éviter tout risque de détérioration de celle-ci.
Une fois le vol terminé, débrancher et enlever la batterie, puis attendre que les moteurs et la carte électronique refroidissent. Les moteurs sont souvent brushed et non brushless donc ça chauffe un petit peu. Une deuxième batterie est conseillée tout en respectant le temps de refroidissement précédent.
Si le drone ne doit pas voler pendant un certain temps, ne pas oublier de recharger les batteries afin de les sauvegarder intactes.
Bon vol !