Alexander van de Rostyne
Conçu par
le belge Alexander van de Rostyne, le PicooZ a été le précurseur d’un
nouveau genre d’hélicoptères accessibles au plus grand nombre. Facilité
de pilotage, petite taille, et prix abordable furent les atouts de son
lancement. Une fois le brevet déposé, la Société SILVERLIT basée à Hong
Kong et spécialisée jusque là dans le jouet, certes innovant, fut
choisie pour être le fabricant exclusif de ces modèles révolutionnaires,
et le projet pris forme en 2006.
Qui est Alexander van de Rostyne ?
Ilest
tout d’abord un passionné d’aéronautique travaillant depuis des années
sur la miniaturisation des hélicoptères télécommandés. Il fut le
concepteur du premier micro-hélicoptère RC commercialisé, le Piccolo
d’Ikarus, qui fut inspiré des fameux « Pixels », hélicoptères RC les plus
légers au monde. Et là, grâce à une nouvelle technologie brevetée, le
PicooZ fit son apparition suivi par le Gyrotor, le premier trouvant de
suite un public totalement séduit et enthousiaste devant tant
d’ingéniosité dans sa conception.
Quelle fut l’idée de base ?
Possibilité
de piloter un petit hélicoptère sans nécessité de connaissances
particulières en modélisme et tout en restant chez soi. Voici le génie
du travail d’Alexander van de Rostyne, qui a permis d’arriver à ce
résultat étonnant et mondialement salué avec une géométrie innovante de
la tête de rotor.
Quelle en est la conception ?
Pour
le pilotage, tout le travail a consisté à créer un rotor offrant une
auto-stabilité élevée et très porteur car la puissance disponible allait
être restreinte. C’est par une barre stabilisatrice, elle-même porteuse
et surtout ouvrant un angle n’ayant rien à voir avec les 90° d’une
Barre de Bell normale que cette auto-stabilité a été atteinte.
Pour simplifier
le maniement, deux commandes furent élaborées : la première permettant
la rotation plus ou moins rapide du rotor principal et donc agissant sur
le degré d’élévation verticale, la deuxième actionnant la vitesse de
rotation du moteur anticouple permettant cette fois d’orienter
l’appareil vers la droite ou vers la gauche. Quelques pressions sur le
trim pour régler la rotation (anticouple). Appellation donc… « 2
voies ».
Modèles de base ?
Le
PicooZ pesant approximativement 10 g, fuselage en EPP (polypropylène
expansé), diamètre rotor de 13,5 cm, longueur de 17 cm, accu Li-Poly 3,7
v intégré dans la cellule et chargeur inclus dans l’émetteur
infrarouge. Juste installer les piles à l’intérieur de celui-ci et
brancher le petit cordon sur l’appareil pour la charge.
Le Gyrotor, de plus grande taille, pesant approximativement 38 g, fuselage en EPP aussi, diamètre rotor 23 cm, longueur de 28,5 cm, accu Li-Poly intégré de 3.7 v, radiocommande à 2 canaux de 27 MHz .
Le chargeur est séparé cette fois et se branche directement sur secteur.
Quelle suite maintenant ?
L’engouement fut immédiat, et malgré un brevet déposé, le principe fut vite copié et exploité par d’autres fabricants.
Plusieurs modèles
sont venus agrandir une liste prestigieuse, et notamment les « 3 voies ».
Les petits birotors d’autres marques ont pris une grande part du marché
de SILVERLIT mais l’inventeur ne baisse pas les bras s’attaquant
maintenant aux « 4 voies ».
Affaire
à suivre… mais avant tout, un Grand Merci Monsieur Alexander van de
Rostyne pour tant de génie et de passions engendrées grâce à vous. Vous
avez ouvert les portes du pilotage au plus grand nombre et rien que pour
cela… bravo !
Même si votre fameux PicooZ et vos nouvelles
créations sont concurrencés aujourd’hui par de très bons appareils
aussi, il n’en reste pas moins que ce petit hélicoptère est un
véritable objet de collection, qui gardera une place privilégiée et
sentimentale dans cette fabuleuse aventure, qui ne fait que commencer.
Françoise